A PORTEE D’ELLES
À portée d’elles, qui a longtemps été une permanence d’écoute pour les femmes victimes de violences (depuis 2014), au sein du centre d’information sur les droits des femmes et des familles de l’Allier (CIDFF03), a pris son envol en toute autonomie.
Une réaction face à une décision qu’elles estiment injuste : les accueils de jour doivent dorénavant être uniquement tenus par des professionnels.
« L’ensemble des bénévoles est reparti dans cette nouvelle structure. Car il nous semble à toutes, que ce que nous faisons, à savoir écouter, sans juger, sans rien en faire, ni dossier, ni suivi juridique, devait être continué », estime Danielle Lepot, présidente de l’association.
« Qui a deux heures pour écouter une personne, pour l’aider à formuler ses problématiques, en buvant un café et en vidant une boîte de mouchoirs ? Nous pensons qu’il y a de la place pour des professionnelles, mais aussi pour des bénévoles formées à l’écoute bienveillante. Nous sommes souvent le premier contact pour des femmes qui sont en souffrance, en réflexion, qui sont souvent loin de vouloir partir, divorcer ou porter plainte ».